La conférence

Configuring dispositifs : towards an operational aesthetic

Une importante dimension de ce qui conditionne nos actions et nos perceptions n'est pas donnée à voir : en premier lieu, les réseaux. Peu ou non perceptibles en dehors de leurs points d'accès, ces espaces relationnels sont toutefois bien plus : ils sont opérationnels et se laissent percevoir par leurs effets. En retour, ils sont appréhendables par et dans l'action. Ces systèmes portent un nom et héritent d'une histoire conceptuelle : ce sont des “dispositifs”. Les arts s'en emparent, pour les travailler, les détourner et les révéler comme conditions essentielles de nos modes de représentation et d'opération, pour en disposer et les disposer.

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À propos

Samuel Bianchini

Artiste, pionnier de la scène numérique française, auteur et penseur, Samuel Bianchini explore depuis les années 90 l’incidence des technologies sur les expériences artistiques. Ses oeuvres situées à la croisée de l’art contemporain et l’art numérique, mobilisent le public et l’invite à entrer en interaction, à devenir acteur d’une performance audiovisuelle, sensible, collective et spectaculaire. Pour y parvenir, il n’hésite pas à collaborer avec des scientifiques et des laboratoires de recherche en ingénierie. La relation active au public, le lien entre espace physique, corps et image, sont devenus le fil rouge de ses oeuvres exposées en Europe et à travers le monde (Paris, Berlin, Séoul, Athènes, Moscou, Dresde, Toronto, Leuven, etc.). Samuel Bianchini est également enseignant chercheur à l’école des Arts Déco et directeur du groupe de recherche Reflective Interaction d'EnsadLab, laboratoire de l'EnsAD; il écrit et collabore à de nombreuses publications sur les arts numériques. Il a récemment publié, en codirection avec Erik Verhagen, l'ouvrage collectif Practicable. From Participation to Interaction in Contemporary Art, MIT Press, 2016.

 

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