La conférence

Un-peeling the layers of our underground future

Les auteurs de science-fiction nous ont habitués à penser que les prochaines aventures de l’humanité sont là-haut sur des planètes lointaines, parmi les corps célestes et les robots sophistiqués. Pourtant, aucune péripétie intergalactique, aucune technologie même rudimentaire ne serait possible sans le monde qui se cache ici, sous nos pieds. Il n’y a pas que les égouts, les voitures de métro et les rongeurs qui circulent sous terre. C'est aussi de là que l'on extrait les minéraux qui constituent et alimentent nos vies électroniques. C'est dans les profondeurs que nous enterrons nos déchets nucléaires et déposons les câbles qui permettent les communications ultra-rapides entre continents. C'est là aussi que les gouvernements et les multinationales protègent des regards leurs codes, documents et même le matériel génétique précieux pour la survie de la biodiversité. Enfin, si l'on croit les «preppers», aussi qu’un nombre croissant de planificateurs urbains, c'est peut-être là qu’un jour nous devrons habiter lorsque les conditions météorologiques toujours plus extrêmes rendront notre vie à la surface presque insupportable. Notre avenir est-il donc souterrain ?

Medias

À propos

Regine Debatty

Régine Debatty est une reporter, critique d’art et la fondatrice de we-make-money-not-art.com, un blog qui, depuis sa création en mars 2004, a reçu plusieurs distinctions dont 2 Webby awards et une mention d’honneur au STARTS Prize, un concours de la Commission Européenne qui récompense les “projets innovants au croisement entre la science, la technologie et l’art.” Elle intervient régulièrement lors de colloques, ateliers et festivals explorant les rencontres entre art, sciences et questions de société.
Elle a créé A.I.L. (Artists in Laboratories), un programme radio hebdomadaire qui approfondit les collaborations entre l’art et la science pour Resonance104.4fm à Londres (2012-2014) et est la co-auteure du “sprint book” New Art/Science Affinities, publié par l’Université Carnegie Mellon en 2011.